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La relaxation

Plus de 70% des acouphèniques souffrent de stress et de troubles du sommeil. Dans ce contexte, l’apprentissage de techniques de relaxation spécifiques constitue un véritable atout pour reprendre le contrôle sur vos acouphènes.

Les origines de la relaxation

La relaxation puise ses origines autant de l’Orient que de l’Occident. De la pensée orientale, elle tire son principe de base qui considère l’esprit et le corps comme étant indissociable. Du côté de l’occident, on retrouve dès 1932, la première méthode de relaxation créé par le Docteur Shultz. Le training autogène de Shultz fait appel à l’autonomie d’une personne et à sa capacité d’auto-concentration. Le principe est de doper la force de pensée pour se relaxer à n’importe quel moment grâce à un protocole d’entrainement rigoureux. Des phrases suggestives sont à répéter pour créer un conditionnement qui va permettre de se détendre en toutes circonstances. Toujours dans les années 30, on retrouve également la relaxation progressive de Jacobson. Le but recherché reste toujours le même à la différence que cette technique se veut plus éducative. En apprenant à identifier les sensations de contraction et de relâchement, vous vous débarrassez des tensions résiduelles aussi bien en mouvement qu’au repos. Au fil du temps, une quantité d’autres techniques de relaxation se sont développées. Nombre d’entre elles se sont largement inspirées de la relaxation. La sophrologie en est un bon exemple. Mise au point dans les années 60 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo elle se fonde à la fois sur la relaxation mais aussi sur des outils comme la respiration, des exercices corporels simples ou encore de la visualisation positive. D’un point de vue plus oriental, la sophologie se base sur le yoga du sud de l’Inde, la médiation tibétaine et la Zazen japonais et l’adapte au monde occidental.

La relaxation au sein de Diapason

Notre approche se voulant être holistique (c’est à dire que nous prenons en compte la personne dans sa globalité) nous avons sélectionné des techniques efficaces et facilement réalisables. Sachant que les origines d’un acouphène peuvent être liées à un choc émotionnel, nous ne pouvions pas négliger ce plan. En effet, une émotion forte peut parfois se répercuter sur le corps (dans notre cas par la création d’un acouphène). Se reconnecter aux sensations corporelles ou encore à la respiration permet d’obtenir une détente musculaire qui apaise l’esprit. La cohérence cardiaque, popularisée par le Docteur David Servan-Schreiber, permet par exemple d’engendrer une neutralité émotionnelle. Cette technique de relaxation consiste à respirer 6 fois par minute pendant 5 minutes, ce qui synchronise peu à peu la respiration avec la fréquence cardiaque. Cette synchronisation engendre un équilibre entre le système nerveux parasympathique ayant un rôle dans les émotions agréables (calme, bien-être) et le système nerveux sympathique ayant un rôle dans les émotions désagréables (danger, anxiété, stress). On retrouve également la respiration carrée. Issue du Pranayama (discipline du souffle), cette technique de respiration simple est idéale pour les débutants. Elle va vous permettre de détendre à la fois votre corps et votre esprit. Pouvant se pratiquer à n’importe quel moment de la journée, elle est particulièrement efficace avant de dormir. Dans la pratique, cet exercice se pratique en quatre temps de durée égale (inspiration, suspension de souffle poumon plein, expiration et suspension de souffle poumon vide). Diapason met à disposition toute une boîte à outils vous permettant de mieux gérer les moments difficiles. Ainsi, vous serez amenés à pratiquer des exercices inspirés à la fois de la relaxation mais également de la sophrologie et d’hypnose.

La relaxation permet à la fois de vous procurer un moment de détente vous permettant de mettre à distance vos acouphènes. Vous réapprenez à prendre conscience de votre respiration mais aussi de votre corps. Venant en complément des différentes thérapies proposées par Diapason, la relaxation présente de nombreux avantages autant d’un point de vue psychologique que physiologique.